Une formation certifiante est caractérisée par la remise d’une certification au terme d'une formation professionnelle. Cette certification peut dépendre soit du répertoire spécifique, soit du Répertoire National des Certifications Professionnelles (RNCP). Il s’agit des deux entités officielles permettant de s’assurer qu’une certification est reconnue par l’État.

Toute inscription au RNCP implique donc que la certification a subi un examen rigoureux de la part des autorités publiques compétentes en la matière. Ainsi, toutes les certifications professionnelles sont listées par le RNCP, qui les recense, les actualise et garantit leur valeur officielle.

Quant au répertoire spécifique, il regroupe des certifications et des habilitations dont les compétences sont complémentaires aux certifications professionnelles du RNCP.

Après leur enregistrement auprès d’un de ces deux répertoires, les certifications sont validées par France Compétences. Il est donc possible de les consulter grâce à cette institution qui s’assure du sérieux des formations et des certifications qui y sont associées :

https://www.francecompetences.fr/recherche_certificationprofessionnelle/

Pour apparaître sur le registre, une certification professionnelle doit répondre aux besoins du marché du travail. Ainsi, elle met nécessairement en avant des compétences et des connaissances propres à l’exercice d’une profession précise. Une formation certifiante est donc le reflet d’une réalité économique, ce qui en fait un atout majeur dans le cadre d’une reconversion professionnelle ou d’une évolution de compétences.

Dans la même logique, parce qu’elles viennent répondre à une demande de la part des employeurs, les formations certifiantes inscrites au RNCP sont éligibles au Compte Personnel de Formation. Cette aide au financement, qui peut être partielle ou totale, est automatiquement accordée dans le cadre d’une formation certifiante. Votre compte CPF peut donc grandement faciliter l’obtention d’une certification professionnelle.

Notez enfin qu'une certification peut être nécessaires à l’exercice de certaines professions règlementées (agent immobilier, diététicien, expert-comptable, paysagiste...). De même, en fonction des conventions collectives de l’employeur, une certification conditionne le niveau de salaire ou l’obtention de droits spécifiques.

L’enregistrement au RNCP est un processus exigeant pour les organismes de formation. Ces derniers doivent en effet garantir le sérieux de leur formation, la qualité de l’information transmise et la réalité des moyens pédagogiques déployés.

De même, côté employeur, ces exigences garantissent la réalité des compétences acquises, du sérieux de l’organisme de formation et donc de la valeur réelle de la certification sur le marché du travail. Parce qu’il répond nécessairement à la demande d’un secteur d’activité précis ou à un manque d’experts qualifiés, un parcours certifiant constitut ainsi un atout considérable en termes d’employabilité.

L’ensemble de ces critères, nécessaire pour enregistrer sa certification au RNCP, en garantit la valeur aux yeux de tous les acteurs du marché du travail.

Dernier avantage procuré par ce système de contrôle et d’habilitation : l’offre de formation est beaucoup plus claire et sécurisante pour le particulier. Un candidat peut en effet plus facilement s’orienter vers un parcours certifiant pertinent tout en ayant confiance dans la qualité du contenu proposé.

Quel que soit le niveau d’études ou le secteur d’activité, il est possible de trouver une formation certifiante adaptée. Toutefois, l’organisme de formation peut exiger le respect de certains prérequis pour participer à une formation donnée.

Chaque parcours s’articule autour de blocs de compétences : chaque bloc est consacré à un aspect ou à une expertise liée au métier visé. Ces modules concrets, mis bout à bout, permettent d’exercer ses fonctions de façon autonome.

Dans le cas où vous êtes déjà en poste, cette organisation modulaire vous permet d’aborder votre parcours certifiant avec une grande flexibilité, bloc par bloc.

Pour maintenir cette souplesse, différentes durées de formation sont proposées : quelques jours seulement (formation courte) ou s’étalant sur plusieurs mois (parcours long). Dans cette dernière hypothèse, des horaires aménagés permettent aux professionnels actifs de n’y consacrer que quelques heures par semaine.

Enfin, le passage devant un jury au terme de la formation permettra de valider l’acquisition des compétences par le candidat. Ce dernier devra ainsi présenter un mémoire ou un projet professionnel qui sera évalué par des professionnels du secteur.